"Quand on aime il faut partir" - Blaise Cendrars
Lundi 4 mars, à trois heures du matin, la sonnerie de mon téléphone me tira d’un mauvais sommeil. Après un dîner en ville, je logeais, cette nuit-là, au CCU de Sabangali. Florent, résident du CCU de Farcha était à l’autre bout : « Vous avez appris la...
Lire la suiteLa nuit tombant, la brousse que nous traversions prenait parfois des aspects mystérieux. La fumée des foyers allumés dans les villages alentours mêlée à l'expiration du sol après la chaleur de la journée, diffuse une sorte de brume qui nappe la végétation...
Lire la suiteVers huit ou neuf heures, la suspension arriva enfin, et l'équipage du bus, à savoir le chauffeur et ses deux aides, entreprit de la remonter. Je dirais que tous les passagers, surtout de sexe masculin, se sentirent à un moment ou un autre intéressés...
Lire la suitePendant de longs kilomètres, le paysage présente la même aridité la même végétation de brousse aux arbres rares, et qui pourrait parfois évoquer le maquis. Puis, vers Bongor, tout change et ce sont d'immenses et vertes étendues qui se déploient, évoquant...
Lire la suiteJ'aimerais écrire à propos des femmes tchadiennes, que je trouve souvent d'une grande beauté, mais je le ferais sûrement avec maladresse. Je préfère laisser la place à quelques photos, j'espère parlantes. Le 6 janvier dernier, la cour du CCU a été investie...
Lire la suiteJe dois confesser que j'ai rarement été aussi mal assis aussi longtemps, même dans le TGV Paris-Quimper. Le premier siège que j'occupai était un strapontin qui me permettait d'avoir une bonne vision de la route, ce qui était plutôt agréable. Mais au bout...
Lire la suiteHuit heures du matin étaient déjà passées. Nous achetâmes une palettes de bouteilles d'eau en prévision des heures de route. Pour soigner son mal de ventre, Valentin mâchait une noix de kola et buvait un Coca-Cola. L'attente durait et certains voyageurs...
Lire la suiteLe vingt-six décembre à cinq heures et demi, le réveil de mon téléphone sonna et je sortis du sommeil dans les vapeurs fraîchies de la lampe à pétrole restée allumée toute la nuit. Valentin, mon hôte et co-chambrier, fit de même. Nous nous levâmes et...
Lire la suiteEn parcourant les photographies que j'avais prises à Moïssala, je remarquai sur l'une d'entre elles mal cadrée, là, à gauche, le ventre ballonné de cet enfant presque nu. L'évidence de la misère, devant ces images infirmes au regard de l'intensité vécue...
Lire la suiteCe matin-là, j'ai revêtu ma tenue des jours de fête. Cravate, veste, chaussures noires – et ceux qui me connaissent savent combien j'apprécie la cravate – pour ma première invitation à une fête familiale, la remise de dot d'un voisin à la famille de sa...
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